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Ils seront près de 10 000 à s'élancer samedi pour l'ING marathon Luxembourg. Parmi tous les coureurs, un petit groupe de quatre amis s'entraîne depuis plusieurs semaines pour le jour J.
Les objectifs sont différents mais la motivation est la même pour Julien, Guillaume, Elisabeth et James. S'entraîner ensemble pour relever le défi de la course.
De notre journaliste
Audrey Somnard
Ils n'ont pas forcément le même niveau et pourtant s'entraînent ensemble depuis des semaines avec en vue le semi-marathon de Luxembourg, samedi. Julien Ardeois est le petit nouveau, celui qui va faire sa première course samedi. Du coup son objectif est modeste: «Je me considérais jusque-là comme un coureur occasionnel, puis je me suis laissé entraîner dans l'aventure par des amis. Depuis deux mois je m'entraîne sérieusement en courant au moins une fois en semaine, et une fois en groupe le week-end avec des sorties plus longues d'une vingtaine de kilomètres. Mon objectif est surtout d'arriver à suivre le rythme de mes amis», explique-t-il alors que ses parents viendront d'Angoulême spécialement pour l'occasion afin de le soutenir le long du parcours.
James Gorst a lui aussi été entraîné au départ par des amis, mais le virus de la course a tellement pris que ce dernier enchaîne les courses depuis plusieurs années. Après le semi-marathon de Luxembourg, son objectif principal cette année sera le marathon de Saint-Pétersbourg, en juillet: «J'ai commencé la course à pied fin 2006, en enchaînant peut-être un peu trop rapidement avec un semi-marathon à Rome. Depuis je cours deux à trois fois par semaine, en faisant un semi-marathon quasi chaque semaine pour la préparation. Depuis 2007 je multiplie ainsi les courses en Europe où j'allie sport et tourisme.» Évidemment, le groupe préfère que les courses aient lieu le samedi, histoire de profiter des lieux le restant du séjour. Même si il faut faire avec les douleurs d'après-course: «En général j'ai encore mal deux jours après la course», note James.
Le semi-marathon comme entraînement
Elisabeth Bourkel est également loin d'être une débutante, elle court depuis sept à huit ans avec des semi-marathons quasi chaque semaine comme entraînement. Elle aussi a comme objectif principal le marathon de Saint-Pétersbourg. Depuis le mois de janvier elle a demandé des conseils à des coureurs plus expérimentés pour se préparer au mieux. Cette dernière court tantôt deux fois, tantôt quatre fois par semaine. Même si Elizabeth reconnait que «certains jours sont plus difficiles que d'autres», elle a l'expérience de courses en conditions extrêmes avec un X-trail au mois de janvier sous une température de -11°C!
Guillaume Hueso est le plus aguerri de la bande. Il a commencé à courir en 2007 et depuis il enchaîne les courses et a plusieurs marathons à son actif: «Au premier je me suis dit"Plus jamais ça!" Et puis finalement très rapidement je me suis dit: "À quand le prochain?"» Marathons de Luxembourg, Paris, Rome, Guillaume court désormais pour améliorer ses performances, même si cette année après le marathon de Rome au mois de mars, des petits soucis de santé ne lui permettent pas d'aborder Luxembourg avec une bonne condition physique. Pour le marathon de Rome, ce dernier s'est entraîné à raison de cinq séances par semaine, soit une soixantaine de kilomètres environ. Différents programmes existent selon ses objectifs: on se concentre alors sur la fréquence cardiaque ou sur son allure.
Tandis que Julien ne sait pas trop à quoi s'attendre, James et Elisabeth plaisantent sur leurs objectifs: «L'année dernière Elisabeth a fait un meilleur temps que moi... J'avais bouclé le semi en 1h50, j'espère grappiller quelques minutes cette année, ça serait bien...» Mais au-delà de la compétition, c'est l'ambiance que recherche les quatre coureurs, la fête, les encouragements le long du parcours: «Je crois que j'en aurai besoin, surtout vers la fin», s'inquiète un peu Julien. Ses amis qui ont déjà participé aux éditions précédentes ne le rassurent pas: «Tu sais il y a beaucoup moins de monde à la toute fin du parcours...», lui répond Guillaume. Mais qu'à cela ne tienne, quel que soit le résultat, le groupe aura atteint son objectif, celui de courir ensemble. En attendant la prochaine course.
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